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Annexe II. Quand l'église embrasse l'idéologie naturaliste et se détourne des racines historiques de la foi chrétienne.
“Je pense que les chrétiens évangéliques ont quelque part raison lorsqu’ils voient l’évolution comme un ennemi. Alors que les théologiens, comment dire, plus sophistiqués, sont plutôt d’accord pour vivre avec l’évolution. Je pense qu’ils se mentent à eux-mêmes. Je pense que les évangéliques ont raison lorsqu’ils disent qu’il y a une profonde incompatibilité entre l’évolution et le christianisme.” Richard Dawkins lors d'un interview sur Revelation TV
​  L’évolution contre Dieu, c’est une guerre de religions où deux autorités s’affrontent, l’homme et le divin, l’idéologie changeante des hommes contre la parole immuable de Dieu, la gloire des hommes ou la gloire de Dieu. Et si certains chrétiens pensent pouvoir combiner les deux, ils font une grave erreur. Comme le dit le Dr Mortenson, les idées ont des conséquences et sur le long terme, le compromis finira par emporter loin de Dieu les générations futures. 

Juges 2
10 Toute cette génération fut recueillie auprès de ses pères, et il s'éleva après elle une autre génération, qui ne connaissait point l'Eternel, ni ce qu'il avait fait en faveur d'Israël. 11 Les enfants d'Israël firent alors ce qui déplaît à l'Eternel, et ils servirent les Baals.

  Au XIXè siècle, Charles Hodges était l’un des plus éminents théologiens de son temps. Il était le directeur du séminaire théologique de Princeton dans le New Jersey (actuellement le séminaire de théologie  disposant de l’enveloppe de fonds la plus élevée aux États-Unis avec près d’un milliard de dollars). Alors qu’il tenait une position ferme contre la théorie de l’évolution, il avait par contre cédé à l’idéologie d’une terre très ancienne. Acceptant d’abord la gap théorie, il se laissa ensuite convaincre par la théorie des longues durées.
  Son fils, A. A. Hodges fut le directeur suivant du séminaire. Comme son père, il avait embrassé l’idéologie d’une terre ancienne, mais surtout il avait commencé à se demander si Dieu n’aurait pas pu utiliser l’évolution dans le processus de la création de l’homme.
  Après lui, ce fut au tour de B. B. Warfield d’occuper la direction du séminaire. Un nouveau pallier fut alors franchi, ce dernier n’opposant plus la théorie de l’évolution tant que Dieu en était le guide. Est-ce que B. B. Warfield était un théiste évolutionniste? La question reste ouverte.
Finalement dans les années 1920, le séminaire de théologie de Princeton devint si libéral qu’il y eu sous le leadership de J. Greaham Machen une scission et le départ de nombreux théologiens conservateurs.
  Dans les années 1950, Charles Templeton, après avoir servi l’église pendant 20 ans, décide de suivre des cours au séminaire de Princeton, là où le livre de la Genèse n’est plus qu’enseigné comme étant du domaine de la mythologie. Quelques années plus tard, il annonce publiquement qu’il renonce à sa foi. Et en 1995, peu de temps avant de mourir, il écrit son dernier livre, Farewell to God, my reasons for rejecting the christian faith (Adieu à Dieu, les raisons pour lesquelles j’ai rejeté a foi chrétienne).

Les idées ont des conséquences.

  Le combat que J. Gresham Machen a mené il y a maintenant près de 100 ans contre le libéralisme est toujours d’actualité. Ce mouvement ne devrait même pas être considéré comme une branche du christianisme mais plutôt comme une religion totalement différente tant il est ancré dans l’idéologie naturaliste. Et quelle est l’origine de l'infiltration de cette idéologie naturaliste dans la croyance d'autant de leaders chrétiens?  Son origine est une attaque indirecte contre le christianisme par le biais de l’idéologie du naturalisme, de l’uniformitarisme et des longues périodes de temps.  Pour ainsi dire, le travail a été si bien fait que nombreux sont les chrétiens qui ne savent même pas pourquoi ils croient ce qu'ils croient. C'est pour cette raison qu'il y a de nombreux chrétiens qui se considèrent comme conservateurs alors qu'ils ont accepté une idéologie naturaliste concernant l'âge de la terre. Et c'est pour cela que J. Gresham Machen, alors qu'il luttait avec ferveur contre le libéralisme, n'a pas réalisé que lui-même avait embrassé l'idéologie naturaliste concernant le récit de la création.

  Dans une lettre que Charles Darwin a écrite à son fils George, nous découvrons sa stratégie et comment l’idéologie naturaliste a réussi à compromettre discrètement mais sûrement l’interprétation biblique du récit de la création.
“Lyell est formellement convaincu qu’il a secoué les fondations de la foi dans un déluge etc de manière bien plus efficace en n’ayant jamais dit un mot contre la Bible, que s’il avait agit autrement.”
​
“J’ai récemment lu La Vie de Voltaire de Morley, et il insiste fortement que les attaques directes contre le christianisme produisent peu d’effets permanents: celles qui le font ne viennent que d’attaques silencieuses et insidieuses.”
​
  Pendant près de 1800 ans, l’Église a réussi à conserver une foi solide dans l’autorité de la Bible et la croyance en une terre ancienne était quasiment inexistante. Puis est arrivée l’idéologie naturaliste et uniformitariste proposée par la sphère scientifique séculière. AU XVIIIème siècle, la civilisation occidentale entrait dans une ère de changements radicaux avec la révolution industrielle et les progrès étaient propulsés en avant grâce aux progrès technologiques et à la science. L’autorité du clergé se voyait surpassée par la raison humaine. Et puis la vérité changea de main. Dorénavant c'était la science qui détiendrait la vérité et le progrès, et ce dans tous les domaines, même celui de la découverte des origines.
  Une première brèche fissura l’édifice de l’Église par le biais de l’influent révérend Thomas Chalmers. Il fut le premier à tenter au début du XIXè siècle d’accommoder la création biblique avec la nouvelle croyance de son temps en une terre vieille, en proposant la Gap theory.

  • Gap theory ou la théorie de l’intervalle
Il y aurait une longue période de temps entre le premier verset de la Bible et la suite du récit de la création, intervalle pendant laquelle Dieu aurait créé puis détruit une première création.

Aujourd’hui, les tentatives d’harmoniser le récit biblique de la création avec l’autorité des hommes et la majorité scientifique est pléthore. Voici les principales interprétations bibliques qui tentent d’insérer des milliards d’années là où le récit biblique ne le permet pourtant pas.

  • L’évolution théiste
Dieu aurait utilisé l’évolution comme moyen de création. Adam et Eve n’ont pas été créés à l’image de Dieu mais ont évolué à partir d’un ancêtre.

  • The day age theory ou La théorie des longues durées
Chaque jour de la création aurait duré une très longue durée de temps pendant laquelle l’évolution aurait fait son oeuvre.

  • La création progressive
Les jours de création sont des longues périodes de temps pendant lesquelles Dieu aurait créé progressivement des animaux jusqu’à finir par créer après quelques millions ou milliards d’années, l’homme.

  • The framework hypothesis ou l’hypothèse d’une structure littéraire
Le récit de la Genèse est une allégorie du genre poétique et la structure des jours de création s’explique par un parallélisme qui fonctionne en triade racontant le même jour (jour 1 et 4, jour 2 et 5, jour 3 et 6).

  Pour ceux qui maintiennent que ces interprétations de la Genèse sont tout à fait légitimes d’un point de vue herméneutique, laissez-moi citer le Dr William Lane Craig, probablement un des apologètes chrétiens  les plus respectés et reconnus. Alors qu’il est brillant sur biens des sujets, malheureusement il ne tient pas le récit de la création comme étant un récit narratif à interpréter littéralement. Et pourquoi? Parce que le livre de la Genèse ne serait pas un texte historique? Absolument pas puisque tout scolaire sérieux est obligé de reconnaître que le livre de la Genèse ne peut être traité que comme un texte narratif et donc interprété littéralement. Le Dr William Lane Craig a tout simplement décidé de laisser l’autorité de l’homme et l’opinion de la majorité scientifique prévaloir sur l’autorité de Dieu. Que ce soit sur son site Internet Reasonnable Faith ou bien lors de ses nombreuses conférences et débats universitaires, on découvre rapidement quelle est son ultime autorité dans le cas du récit de la création: la science moderne.
“Il n’y a rien dans le livre de la Genèse qui avance qu’il n’y ait pas eu de mort parmi les animaux avant la chute d’Adam. C’est un mythe avancé par les créationnistes d’une terre jeune... En plus il n’est que question d’une mort spirituelle... Quand Dieu voit cet écosystème, il y voit un tout magnifique avec des herbivores, des prédateurs, et on peut parler d’une création avec un système de recyclement qui fonctionne parfaitement... Et cette vision correspond parfaitement à ce que la science moderne avance avec l’équilibre de l’écosystème.”

“La science moderne indique que les animaux n’ont pas été créés simplement en 24 heures mais en plusieurs millions d’années.”

Et même s’il ne penche pas en faveur de la Gap theory mais plutôt du côté de la Framework hypothesis, il concède malgré tout que “les évidences proposées par les fossiles soutiennent plutôt la gap theory.”
 
​  Et malheureusement, de nombreux leaders chrétiens de ces deux derniers siècles ont cédé à l’idéologie naturaliste. Alors qu’ils ont eu un impact retentissant et positif sur l’église dans d’autres domaines théologiques, lorsqu’il a fallu tenir ferme sur l’historicité du récit de la création et de la Genèse, ils ont flanché. Ils ont accepté de croire que la terre avait des milliards d’années et ont embrassé différentes théories s’accommodant à l’idéologie évolutionniste.

  Parmi eux nous retrouvons d’anciens évangélistes, théologiens et pasteurs tels que par exemple C. Spurgeon,  C. Hodges, Gresham Machen, B. Warfield, C. Scoffield, John Stott, Francis Schaeffer. Et d'autres leaders plus contemporains comme Bruce Waltke, John Piper, Ravi Zacharias, John,Grudem, Lee Strobel, Hugh Ross, Francis Collins (qui a également fondé un mouvement évolutionniste théiste appelé Biologos), Timothy Keller, John Lennox, D. A. Carson, S. Meyer et bien d’autres encore.

  En annexe I, nous avons pu voir comment la science contredit les théories évolutionnistes (Big Bang, terre vieille, ancêtre commun). Voyons maintenant  comment l’église en se compromettant sur le sujet de la Genèse a fini par ouvrir les portes au libéralisme et rejeter les fondements mêmes du christianisme. Aujourd’hui que lui reste-t-il? Une théologie naturaliste incohérente vis à vis du texte biblique, parfois même absurde (comme pour l’hypothèse d’une structure littéraire qui contredit directement l’ordre proposé par le texte biblique), refusant les observations scientifiques mais surtout rejetant une interprétation respectueuse du genre littéraire de la Bible, rejetant ultimement l’historicité du christianisme.

  Pour ceux qui n’acceptent pas la seule interprétation possible du récit de la création, à savoir la terre et les cieux et tout ce qu’ils contiennent, créés en 6 jours, ils rejettent les paroles mêmes de Dieu adressées à Moïse.
​
Exode 20

8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. 9 Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre; 10 Mais le septième jour est le repos de l'Eternel ton Dieu. Tu ne feras aucune œuvre en ce [jour-là], ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni ton étranger qui est dans tes portes. 11 Car l'Eternel a fait en six jours les cieux, la terre, la mer, et tout ce qui est en eux, et s'est reposé le septième jour; c'est pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos, et l'a sanctifié.

​
  Peut-être pensez-vous que ce compromis n’a pas d’incidence sur le reste de votre doctrine chrétienne. Peut-être même que vous êtes persuadés qu’une terre vieille de milliards d’années est en accord avec le texte biblique. Ou peut-être que vous pensez que la doctrine n'est pas primordiale pour vivre le christianisme.
  
  Les éléments qui vont suivre vont vous permettre de découvrir la conséquence logique et cohérente d’une croyance en une terre vieille. Embrasser une interprétation du récit de la création  qui ne s’appuie pas sur une herméneutique biblique mais sur une interprétation s’accommodant de l’idéologie de la science moderne et de la théorie évolutionniste n’est pas sans danger. En faisant ainsi, peut-être que vous ne vous en êtes pas rendu compte, mais vous vous êtes mis en contradiction avec de nombreuses doctrines chrétiennes laissant même l’oeuvre de la croix sur une pente vacillante.
  • Le livre de la Genèse est un texte narratif et donc ne peut être interprété que littéralement. Il s’agit d’un texte historique et non pas symbolique. 
    • Tous les scolaires sérieux (chrétiens ou séculiers d’ailleurs) reconnaissent le genre narratif de la Genèse et donc l’unique interprétation possible, à savoir une interprétation historique et littérale.
    • Le groupe scientifique RATE a effectué une analyse statistique rigoureuse des verbes hébreux employés dans le premier chapitre de la Genèse et la conclusion est sans appel. Le récit de la création n’est pas du genre poétique, allégorique ou symbolique mais du genre narratif. Il s’agit donc d’un récit historique.
    • Chaque jour de la création a un matin et un soir et Dieu rappelle à deux reprises qu’il a tout créé en 6 jours (Genèse 1 et Exode 20). Seul un jour de 24 heures peut-être accepté.
    • À travers les siècles, n’importe quel lecteur de la Bible a toujours compris les 6 jours de la création comme étant 6 jours de 24 heures.
    • Une généalogie succède rapidement au récit de la création et l’âge d’Adam est mentionné. Les généalogies soutiennent les textes du genre narratif et  sont donc toujours à interpréter de manière historique.

  • Pourtant la majorité des chrétiens acceptent une interprétation symbolique de la Genèse dans le but d’y intégrer des milliards d’années afin, pensent-ils, d’être cohérents avec la science moderne.
    • Si les fossiles mettent en évidence la mort, la maladie, la prédation des milliards d’années avant la création de l’homme, comment Dieu peut-il dire de sa création qu’elle est bonne?
    • Pourquoi remettre en question le livre de la Genèse parce que la Bible ne mentionne nul part les dinosaures? Ce mot n'a été inventé que dans les années 1840 par Richard Owen et signifie tout simplement "terrible lézard".
    • La genèse mentionne que tous les animaux étaient herbivores, comment donc ont-ils pu  s’entretuer? Si la prédation parmi les animaux dès l’origine de la création est vraie, alors le récit de la Genèse est contradictoire et donc pourquoi pourrait-on se fier au reste du texte? Et si la prédation existait avant la chute de l’Adam et était une bonne chose, verrons nous l’équilibre de l’écosystème se poursuivre dans l’éternité? Pourquoi tout au long de l'histoire d'Israël a-t-il fallu sacrifier des animaux pour le péché du peuple? Si la mort d'un animal est une bonne chose pour l'écosystème, en quoi le sacrifice d'un animal a-t-il donc une quelconque valeur particulière? À la résurrection des morts, continuerons-nous de voir des animaux s’entretuer dans le royaume des cieux? Et pour rappel, le panda est un ours herbivore.
    • Si la mort existe avant la chute d’Adam et Eve, alors la mort n’est pas liée au péché de l’homme et la mort de Jésus sur la croix n’a pas de sens puisque l’homme n’est pas responsable de la mort sur terre puisqu’elle a été introduite par Dieu. C’est justement là, l’idéologie sous-jacente d’une terre veille et du naturalisme, la mort est une fatalité qui n’a aucune racine morale. 
    • Si la mort liée à la chute d’Adam et Eve n’est qu’une mort symbolique, spirituelle, alors comment auriez-vous consolé les premiers parents Adam et Eve après que leur fils se soit fait tuer par son frère aîné? Et alors qu’eux-mêmes se trouvaient sur leur lit de mort des années plus tard, les auriez-vous rassurés en disant de ne pas s’inquiéter d’une mort spirituelle? La source de la mort spirituelle et physique, c’est la désobéissance.
 
  • Si le récit de la création est symbolique, quand est-ce qu’on commence à interpréter la suite du livre de la Genèse de manière littérale? Mais surtout pourquoi une partie du livre serait symbolique et une autre historique? La règle herméneutique qui s’impose à tout interprète du texte biblique est le respect du genre littéraire. 
 
  • Si le 7ème jour de la création est un jour symbolique, alors pourquoi est-ce que l’âge d’Adam est mentionné au chapitre 5? Comment peut-il avoir vécu 930 ans si le deuxième jour de sa vie est encore en cours ou n'a jamais existé?
 
  • Et si Dieu a mis des milliards d’années à créer la terre et les cieux, combien de temps allons nous devoir attendre après notre mort avant qu’il crée une nouvelle terre pour nous accueillir? Est-ce que le processus prendra aussi des milliards d’années avec des longs cycles de création et de destruction? (Mon épouse Mandy est à l’origine de cette réflexion.)


Maintenant étudions en profondeur ce qu’engendre une interprétation symbolique du récit de la création et de la Genèse. Toutes les bases sur lesquelles sont fondées l’éthique chrétienne s’effondrent puisqu’elles n’ont de valeur que si elles reposent sur une révélation historique du créateur à l’humanité.
  • Si le récit de création est symbolique alors la suite du livre de la Genèse est également symbolique et les fondements de la doctrine morale chrétienne n’ont pas de fondations historiques et donc n’ont aucune force.
  • Si Adam et Eve ne sont pas des personnages historiques, alors le premier homme et la première femme n’ont pas été créés par Dieu et donc ne portent pas son image. L’humanité n’a pas plus de valeur que les animaux. Peut-être même qu’elle partage un ancêtre commun et que l’évolution explique notre existence.
  • Le mariage entre un homme et une femme n’est plus une institution historique imposée par le créateur et donc l’Église n’a pas de légitimité spirituelle ou morale à prôner l’unicité du mariage hétérosexuel.
  • La mort n’est pas la conséquence du péché  puisqu’Adam et Eve n’ont pas existé ni le péché originel. La mort n’étant pas lié à l’histoire de l’homme, Jésus est mort sur la croix en vain puisque l’homme n’est pas responsable de la mort.
  • Le déluge du temps de Noé n’a pas eu lieu puisque toutes les traces de désastres que nous observons aujourd’hui (cimetières de fossiles, bouleversements géologiques et paysages dévastés) ne sont pas liés au jugement de Dieu mais simplement la conséquence d’effets naturels et uniformes qui ont eu lieu sur une vaste période de temps (des milliards d’années). Maintenant admettons qu'il y ait eu un déluge mais qu'il n'était que local, alors avec toutes les inondations catastrophiques que nous voyons se produire chaque année, nous sommes forcés de conclure que Dieu est un menteur puisqu'il a rompu son alliance de ne plus faire périr toute chaire sur terre par l'eau. Pourquoi donc garderait-il son alliance en Jésus? Il est bon de savoir qu'il y a des centaines de récits d'un déluge dévastateur à travers le monde.
  • La tour de Babel n’a jamais été construite et la multiplicité des langues s’est faite de manière spontanée sur une très longue période de temps sans intervention divine. Mais surtout la méchanceté de l’homme et sa propension à se regrouper dans des villes pour comploter le mal n’est qu’une fable. L’homme n’est pas foncièrement mauvais et les frontières entre états, des gouvernements distincts et la séparation des peuples n’est pas une bonne chose et en conséquence, la mise en garde dans l’Apocalypse contre un gouvernement mondial permettant l’émergence de l’Anti-Christ n’est pas un danger réel à redouter mais simplement symbolique.

Avançons maintenant un peu plus loin dans le texte biblique. Si la genèse est symbolique alors Moïse, son auteur, n’a pas vraiment rencontré Dieu dans le désert. Peut-être même que Moïse n’a jamais existé. Mais surtout Dieu n’a jamais parlé à l’homme puisqu’il n’a pas de cordes vocales. D’ailleurs la grande majorité des scolaires pensent que l’histoire du peuple d’Israël (les patriarches, l’esclavage en Égypte, les royaumes successifs)  est une invention humaine dont les sources remontent au pays de Canaan. 
  • Si la Genèse est un récit symbolique et que Dieu n’a jamais été l’auteur de créations spéciales (des humains créés adultes et de sexes masculin et féminin, de la végétation créée mature, des animaux créés selon leur espèce, les astres et la terre créées complètement développées) ni l’auteur du déluge, alors nous devons rejeter tout le surnaturel et le miraculeux du reste de la Bible puisque Dieu n’aurait jamais altéré momentanément les lois naturelles que nous voyons aujourd’hui en place. Peut-être même que Dieu n'est que ce tout que l'on retrouve dans le panthéisme, ce dieu impersonnel et finalement irréel qui est là dans la nature et dans les principes de vie.
  • Le prophète Élie n’a jamais ressuscité un jeune garçon.
  • Les amis de Daniel ont péri dans la fournaise de feu.
  • Jésus n’a pas pu naître du Saint Eprit puisqu’il faut une ovule et un sperme pour donner naissance à une vie.
  • Jésus n’a pas pu transformer de l’eau en vin, faire sécher un figuier en une nuit, multiplier du pain et des poissons, rendre la vue à un aveugle né, ressusciter son  ami Lazare etc.
  • Pierre n’a pas pu marcher sur  l’eau.

Maintenant concentrons-nous sur le Nouveau Testament.
  • Lorsque Jésus mentionne Noé, le prophète Jonas, à de nombreuses reprises Moïse, l’institution du mariage et de nombreux autres passages de l’Ancien testament, la seule conclusion que nous pouvons en tirer si le récit de la Genèse et le reste des écrits bibliques sont symboliques est que Jésus était dans l’erreur. La parole de Jésus n’est pas véritable. Et les écrits du Nouveau Testament ne sont donc pas plus fiables que le premier livre de la Bible. Nous n'avons plus à faire à un livre historique mais à un simple recueil de principes philosophiques.
  • Et il en va de même des enseignements des apôtres et de Paul qui eux aussi s’appuyent sur la Genèse comme étant un texte historique lorsqu’ils évoquent la création, le péché originel, la mort, Adam, Eve, le déluge, Moïse. Leurs écrits ne sont donc pas dignes de confiance.

Est-ce qu’il est primordial pour la foi  d’un chrétien de croire que la Bible est un livre historique et que le récit de la création raconte l’oeuvre de Dieu faite en 6 jours de 24 heures? ​

  Bon nombre de scolaires chrétiens pensent que non et préfèrent jouer la carte de l’indifférence, de l’ignorance, du compromis ou d’une paix éphémère afin de garder la tête haute auprès de leurs pairs. La gloire des hommes est bien plus attrayante que de tenir ferme à la vérité de la parole de Dieu.

Jésus Christ quant à lui avait une réponse très différente.

Luc 16, 30
S'ils n'écoutent point Moïse et les Prophètes, ils ne seront pas non plus persuadés, quand quelqu'un des morts ressusciterait.

  Ultimement, l’idéologie libérale qui a ôté à la grande majorité des chrétiens la conviction de l’historicité du récit de la Genèse et d’une création en 6 jours finira (et pour beaucoup, malheureusement c’est déjà le cas) par détruire la fondation même de l’espérance du croyant, à savoir la résurrection historique du Christ et la grâce en son sacrifice. Et si ce n’est pas le cas pour une génération, ce sera probablement le cas pour la génération suivante qui ne pourra que constater l’incohérence doctrinale de leurs aînés et d’une église qui cloche des deux côtés. Et le silence face à l’incohérence n’est jamais bon signe.

I Rois 18, 21
Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l’éternel est Dieu, allez après lui, si c’est Baal, allez après lui. Le peuple ne lui répondit rien.
Retour
  Enlevons au christianisme son historicité comme le courant libéral l’a fait, et qu’est ce qu’il nous reste? Une nouvelle religion fondée sur un art de vivre, une manière de penser, une expérience humaine, une façon d’être, sur des exhortations et des principes. Non, le christianisme c’est bien plus que cela. C’est une doctrine de vérité fondée sur l’histoire,
fondée sur l’oeuvre créatrice historique de Dieu et la rédemption du monde en la mort et la
résurrection historiques de Jésus Christ. 
Copyright © 2017 -2021  Mandy & Lars Fracheboud
Tous droits réservés
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