Si je devais retenir une première chose que l’IEF m’ait appris durant ces 6 premiers mois de pratique, c’est qu’avant même nos enfants, il s’agit d’abord de nous même. Il s’agit de nous en tant que parents certes mais surtout de nous en tant qu’être humain. En empruntant le chemin de l’IEF, nous empruntons un chemin ou un miroir sera constamment là devant nous. Chaque jour renvoyé à nous même, à nos manquements, à nos erreurs, à la marge de progrès à accomplir. Cela peut être profondément décourageant. Mais c’est aussi une manière de comprendre que nos enfants peuvent nous aidé sur ce chemin du changement. Les enfants sont résilients, ils aiment profondément leurs parents et sont souvent patients. Contrairement à nous, les enfants ne nous demandent pas d’être les meilleurs parents du monde, ils nous demandent juste d’être là dans le moments présent, avec tout notre amour. Nos erreurs et nos bagages souvent cabossés, ils les tolèrent, ils s’en accommodent. Mais changer est une nécessité pour ne pas leur transmettre nos peurs et nos blessures. Nous les aidons aujourd’hui à construire les adultes qu’ils seront dans quelques années. C’est parfois douloureux de se sentir si incompétents face à ces petites personnes en développement ayant une soif infini. Mais changer en leur tenant la mains et quelques chose de profondément beau et doux. Changer dans le secret de notre foyer et une aventure puissante.
Notre volonté, nos peurs, nos échecs, nos réussites et notre caractère nous serons donc révélés jour après jours. Etre humble et s’améliorer sous le regard de nos enfants est un point de l’IEF à ne pas négliger. L’instruction en famille c’est donc d’abord une question de montrer l’exemple. Lorsque l’on passe la journée avec ses enfants, on se rend vite compte de nos habitudes de langages, de notre attitude émotionnel face aux surprises de la vie. L’enfant est une éponge et aussi un puissant imitateur. En pratiquant l’instruction en famille c’est aussi nous même que nous instruisons. Nous sommes renvoyés chaque jour à nous même à nos qualités mais aussi à nos défauts et alors, il faut trouver le moyen de s’améliorer, on le doit à notre enfant,lui apporter le meilleur passe donc par la transformation de notre caractère. Ainsi, j’ai très vite réalisé que si je souhaitais travailler le coeur de mes enfants, il allait falloir que je travaille sacrément sur le mien. Leur transmettre le meilleur de moi pour les aider à développé des traits de caractère qui feront une différence dans leur vie. Les aider à être des personnes tenant debout lors des tempêtes de la vie, des personnes sachant réfléchir par eux même et n’ayant pas peur d’aller à contre courant, des personnes accrochés à Dieu, des personnes avec un beau coeur aimant aider les autres. Alors que certains suivent seulement la météo de leurs émotions, je souhaite pour ma part aider mes enfants à savoir quoi faire de leurs émotions et surtout à savoir être pro-actifs de leur propre vie. En temps que femme, mère et épouse, j’ai donc besoin en premier lieu de cultiver dans mon coeur ce que je souhaite pour mon foyer. Et vous les mamans, êtes vous prête à changer en premier lieu votre coeur pour que vos changements se répercutent sur vos enfants et sur votre foyer? Avec Amour, Mandy
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AuteurChrétienne, ArchivesCatégories |