Highest Peak
  • Home
  • Mandy F.
    • Family
    • Instruction En Famille
    • Faith
    • Mes voyages
    • Made with love
    • Valse de pensees
  • Dad's Talk!
    • Sondage
    • Entre terre et ciel
  • Carnet de Voyage
  • Clueless Production
  • Contact
  • Blog
  • Home
  • Mandy F.
    • Family
    • Instruction En Famille
    • Faith
    • Mes voyages
    • Made with love
    • Valse de pensees
  • Dad's Talk!
    • Sondage
    • Entre terre et ciel
  • Carnet de Voyage
  • Clueless Production
  • Contact
  • Blog
Search

L'Instruction en famille ou le désir de cultiver le cœur de son enfant.

12/16/2020

3 Commentaires

 
Photo
​J’aimerai ici parler d’une annonce m’ayant profondément touchée ces derniers mois.
 Un chef de l’état qui dit vouloir supprimer la liberté aux parents d’instruire leurs enfants à domicile (sous prétexte de vouloir lutter contre l’Islam radical) ce  n’est pas rien. Nous devrions tous nous lever contre cette Annonce.
[Tous comme nous aurions dû le faire à l’annonce de l’école obligatoire à partir de 3 ans, sous prétexte de protection de l’enfance. Que dire alors des cours d’éducation sexuelle à partir de la maternelle, est ce pour protéger les enfants aussi ?]
 Je pense que l’heure est grave et que le futur devient parfois vraiment inquiétant pour nos enfants.
Une démocratie qui instaure la peur dans les cœurs, est-ce toujours une démocratie? Une démocratie qui veut retirer un droit constitutionnel, est-ce toujours une démocratie? 
 
Réduire l’IEF à l’islamisme radical est plutôt radical, ne trouvez-vous pas?

Photo
Photo
L’IEF n’a pas qu’un seul visage (ça, c’est plutôt une facette de l’ école).
L’IEF, ce sont des parents qui souhaitent s’impliquer dans l’instruction de leurs enfants. L’IEF, ce sont des parents parfois athées, d’autres fois croyants. Mais l’IEF, malgré les dérives existantes, ce n’est pas l’islamisme radical. Si nous réduisons l’IEF à cette définition, soyons alors plus que jamais conscients que l’école (par le biais de l’éducation nationale) mène: au harcèlement, à la déscolarisation, au sentiment d’infériorité, aux phobies scolaires, à la course aux compétences, amenant les enfants à ne plus avoir pour repères des adultes, mais leurs paires. Mais, soyons clair, les enfants n’instruisent pas d’autres enfants. Les enfants sont durs entre eux et lorsqu’ils vivent en communauté, c’est la loi du plus fort qui règne. Qu’on le veuille ou non, en communauté, on ne crée pas tant du commun que des différences. L’enfant est alors en face de deux choix: prendre sa place la perdre.
 
Il y a encore quelques années, je n’avais jamais imaginé m’intéresser à l’instruction en famille. Je pensais même que ceux qui faisaient ce choix coupaient leurs enfants du monde et les handicapaient pour leur future vie sociale. Je me disais que l’on ne pouvait pas s’improviser professeur comme ça.
Et puis, je suis devenue maman et Caleb est devenu une de mes priorités. J’ai pris un congé parental que j’ai renouvelé une deuxième fois, puis j’ai finalement quitté mon travail d’éducatrice spécialisée pour prioriser Caleb durant ces années charnières de la petite enfance. On a appris à vivre simplement, avec un salaire pour finalement vivre sur nos économie durant un certains temps. Je me suis rendu compte que ce choix, bien que difficile me procurait tellement de joie. Je voyais mon fils grandir, au fil des mois, j’étais là au premier rang de ses découvertes, même plus, j’étais là, juste à côté de lui.
Et puis, l’IEF s’est faite de plus en plus pressante sur mon cœur.
Pourquoi, les parents, qui sont censés le mieux connaître leur enfants ne seraient-ils pas à même de les instruire?
Pourquoi la société croit elle autant que laisser des enfants vivre avec d’autre enfant les conduit à une meilleure socialisation?
Pourquoi la société semble-t-elle tout inverser?
 
Durant notre road trip en Amérique du Nord, j’ai eu l’occasion de rencontrer un nombre impressionnant de parents instruisant leurs enfants. Nous avons même rencontré des personnes de nos âges ayant bénéficié de L’IEF dès leur plus tendre enfance, jusqu’au bac!
Et la seule chose que j’ai notée n’était pas le QI impressionnant des parents ou des enfants. Non, ce que j’ai remarqué, c’est leur amour et leur bienveillance envers leurs enfants. J’ai vue l’envie qu’ils avaient tous de donner le meilleur d’eux même à leurs enfants. J'ai vu des jeunes adultes intéressés et intéressants. Des adultes ayant un cœur immense pour l'Autre.
 
L’IEF, ce n’est pas une chance, c’est un choix. Le choix pour nous de vivre simplement, d’être alors parfois frustré de ne pas avoir de liberté financière.
Alors que nous sommes revenus de notre road trip en famille, nous avons fait le choix de vivre sur nos économies afin que Lars puisse commencer à plein temps ses études à la faculté de théologie Jean Calvin.
Ce n’est pas une chance, c’est un choix. Le choix de pouvoir rejoindre chaque jour son enfant où il en est. Le choix d’être libre et de prendre le temps.
 
L’IEF ce n’est pas rester enfermé entre 4 murs (ça c’est l’école classique). Quand on fait l’IEF, on est libre. Libre d’instruire notre enfant en fonction de lui (et non en fonction du groupe qui à montré au fil des années que le niveau scolaire avait sacrément régressé). L’IEF, ce n’est pas être contre les enseignants et leurs compétences (car ils sont compétents pour la grandes majorité) et encore moins d’être contre la République.
 
L’IEF, c’est reconnaître que les personnes les plus à même d’instruire les enfants sont leurs parents. Mais pour cela, ça demande de s’impliquer H24 avec son enfant, de se renseigner, de préparer des activités, d’activer tout un réseau. C’est un travail de fourmis souvent critiqué par ceux qui ne se sont jamais renseignés sur la question. Parce que l’IEF, ce n’est pas coller son enfant devant un écran avec des activités “éducatives ou des documentaires”. Et ce n’est pas non plus selon moi inonder l’enfant de tout un tas d’activités. L’IEF, c’est expérimenter, c’est toucher, c’est faire, observer, sentir, regarder, c’est essayer et se tromper (enfant comme parents). L’IEF, c’est un apprentissage tant pour l’enfant que pour le parent. L’IEF, c’est prendre le temps de laisser jouer l’enfant, de respecter son rythme. L’IEF, c’est parfois accepter  de ne rien contrôler du tout et d’être souvent dans le doute.
L’IEF, ce n’est pas être prétentieux, pensant que l’on sait tout.
C’est d’ailleurs souvent le schéma de pensée classique légué par l’école qui nous fait croire que nous ne sommes pas apte à instruire nos enfants et que pour le faire il faut avoir un QI élevé. Mais l’instruction de nos enfants, c’est avant tout l’amour, la bienveillance et le temps. Et qui est mieux pour ce job qu’un parent ayant envie de s’y consacrer pleinement?
En IEF, on apprend tout cela en même temps que son enfant. 

Pour moi l’IEF, c’est seulement cette bataille quotidienne du parent essayant de gagner le cœur de son enfant. Pour moi l’IEF ce n’est pas une course pour rendre son enfant plus compétent mais c’est travailler chaque jour à faire grandir son cœur, son caractère et son intelligence émotionnelle. ​​
Photo
Photo
Photo
3 Commentaires

    Auteur

    Chrétienne, 
    épouse de Lars et maman de Caleb.

    Éduc spé de formation,​

    Sportive, amoureuse des grands espaces.
     
    J'aime faire danser les mots sur mon clavier. 
    Rêver, Aimer, Partager
    Douceur et sensibilité
    J'aime les couleurs pastels et encore plus quand elles sont dans le ciel.

    Cliquer ici pour modifier.

    Décembre 2020

    Catégories

    Tous

    Flux RSS

Copyright © 2017 -2021  Mandy & Lars Fracheboud
Tous droits réservés
  • Home
  • Mandy F.
    • Family
    • Instruction En Famille
    • Faith
    • Mes voyages
    • Made with love
    • Valse de pensees
  • Dad's Talk!
    • Sondage
    • Entre terre et ciel
  • Carnet de Voyage
  • Clueless Production
  • Contact
  • Blog