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L'odeur de chez moi

1/6/2020

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Avez-vous déjà ressenti une joie profonde à rentrer chez vous après un temps ailleurs ?

Vous savez, cette joie de retrouver son chez soi, cette joie de retrouver les odeurs connues, celles qu’on aime et auxquelles on est attaché sans même s'en rendre compte.

Lorsque l’on s’installe dans la routine de la vie, on rêve parfois d’une vie différente. Lorsque l’on a une vie différente on peut parfois repenser à la routine de manière un peu nostalgique. Parfois donc, je me surprends à être nostalgique. Mais ce n’est pas la nostalgie de la routine qui m’habite mais plutôt la nostalgie des odeurs rassurantes.
L’odeur du feu que l’on vient d’allumer dans le poêle à bois avec le crépitement des branches qui se laissent doucement consumer. L’odeur de la lessive que l’on utilise depuis longtemps.  L’odeur des huiles essentielles que l'être aimé déteste tant mais que par amour il supporte chaque jour. L’odeur de notre chez nous que l’on se faisait une joie de retrouver après une semaine de vacances.

Les odeurs prennent place dans notre vie sans même que l’on s’en aperçoive. En fait, elles ont une place dès notre naissance alors que notre corps fragile et nu est placé en peau à peau sur celui de nos parents. L’odeur comme lien magique de l’attachement d’un nourrisson à sa mère. L’odeur de notre enfance qui nous procure un plaisir à passer la porte de chez nos parents tant d’années après.

Les odeurs nous rassurent. L’odeur du connu comme bouclier magique contre les incertitudes de demain.

Pour ma part, j’ai toujours été très sensible aux odeurs. Sentir l’odeur d’un plat entrain de mijoter (aussi bon soit-il), sentir l’odeur de la friture, provoque chez moi un inconfort réel. Bien sur j’ai appris à me maîtriser avec le temps, je ne refuse en aucun cas une invitation à manger et je réussi maintenant  réellement à apprécier des temps sans que cela ne vienne empiéter mes pensées. Certaines choses en revanche malgré le temps restent difficiles: utiliser un oreiller qui n‘est pas le mien (même avec une taie propre), dormir dans un lit qui n’est pas le mien (excepté lorsqu’il s’agit de l’entourage familiale). C’est un peu bizarre à dire, un peu bizarre à écrire mais j’ai toujours eu du mal à m’éloigner des odeurs connues, des odeurs rassurantes.
Ce road trip est un défi que je ne pensais pas un jour pouvoir relever. Je n’avais jamais pensé à quel point perdre les odeurs connues seraient une sorte d’épreuve du feu.
 
Je pense alors à ceux qui n’ont pas de chez eux. Toutes ces personnes que l’on peut voir dans les rues de New York, à l’entrée des métros ou encore dans les rues de Colorado Spring.  Eux aussi ont été enfants, eux aussi ont connu une odeur rassurante avant même d’être plongé dans un monde de tristesse. Qu’elle est pour eux l’odeur rassurante ? Aimeraient ils ouvrir une porte et retrouver les odeurs du connu ? Les ont-ils oubliées ? Ne les ont-ils jamais connues, ces odeurs qui viennent vous rassurer, vous réconforter, celles que l’on oublie, tant elles sont ancrées au plus profond de nous.

Ce qui est déstabilisant pour moi dans cette aventure, ce n’est pas de vivre au jour le jour. Ce qui est déstabilisant c’est de parfois se surprendre à penser au futur un peu plus lointains que le lendemain... Nous n’avons plus de chez nous.

A la fin de cette aventure, je ne retrouverai pas les odeurs connues. Je n’aurai pas le plaisir de rentrer chez moi, d’ouvrir la porte, d’enfiler mes grosses chaussettes et de me sentir dans mon cocon.  Il va falloir trouver notre chez nous on ne sait pas trop où, le reconstruire on ne sait pas trop comment, et l’apprivoiser avec le temps.
​
​Retrouver des habitudes.
Retrouver l’odeur de chez moi.

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    Auteur

    Mandy,
    Chrétienne, 

    épouse de Lars et maman de Caleb.

    Educatrice spécialisée,​

    Sportive, amoureuse des grands espaces.
     
    J'aime faire danser les mots sur mon clavier. 
    Rêver, Aimer, Partager
    Douceur et sensibilité
    J'aime les couleurs pastels et encore plus quand elles sont dans le ciel.

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