Pensées d'un père en colère
Les enfants oubliés alors qu'ils regardaient l'éternité
Il est 20h, et comme d'habitude je donne le biberon à Caleb avant qu’il se couche et là dans la pénombre, je prie en chuchotant (en anglais comme toujours).
Je remercie Jésus pour tout ce qu’il nous montre au travers de la vie de tous ces petits enfants. Je rends grâce pour toutes ces occasions de grandir spirituellement en voyant Caleb faire, toucher, s'étonner, jouer, rire, pleurer, aimer.
Et là bizarrement la colère me saisit !
Ces derniers jours, j’ai justement réécouté plusieurs passages de l’évangile de Marc où Jésus reprend sévèrement ses disciples au sujet des enfants.
2000 ans plus tard, les mentalités n’ont pas évolué d’un iota dans de nombreuses églises. Derrières des airs complaisants (« prions pour nos enfants », « n’oublions pas nos enfants » etc), il n’y a presque jamais de profondeur ou de réflexion sérieuse. Les enfants ne sont que très peu considérés ou mentionnés comme exemples à suivre.
Et pourtant quand je vois Caleb, je vois une créature de Dieu incroyable, qui vit simplement certes, mais pourtant avec tellement d’entrain et de vie.
Chaque moment est unique, chaque objet à toucher est incroyable, chaque nouveau son est étonnant, chaque nouveau geste est surprenant.
Quand je vois Caleb, je me dis que l’éternité ne peut pas être ennuyante … tant que l’on garde cet esprit émerveillé d’enfant.
Mais nous, les adultes, on ne s’intéresse qu’au pouvoir, à la lutte des classes, à la poursuite de la reconnaissance. Ou bien encore on s'inquiète de ce que les autres pensent et on se laisse aller à la médisance.
Comment pourrait-il en être autrement finalement que de ne parler que de nous ?
Pourquoi nous viendrait-il à l’esprit que nous aurions quelque chose à apprendre d’un tout petit être insignifiant dont la capacité mentale n'est pas encore développée ?
Que-ce que Dieu pourrait bien nous révéler sur nous-mêmes au travers des yeux de ceux qui sont incapable de se nourrir eux-mêmes ?
Et là, tout en regardant Caleb finir de boire son biberon les yeux à moitié fermés, allongé paisiblement contre moi, je remercie Jésus d’aimer ceux que le monde des grands oublie bien trop souvent.
"Merci de nous rappeler que toi tu les vois et qu’il nous faut à nous aussi porter notre regard sur eux pour peut-être simplement nous rappeler qu’un jour, nous étions aussi parmi les petits de ce monde, incapables de nous nourrir nous-mêmes.
Mais Père éternel, c'est alors que nous étions encore capables de nous émerveiller devant cette terre incroyable que tu as créée pour ta gloire et que tu as bien voulu partager avec nous."
Je remercie Jésus pour tout ce qu’il nous montre au travers de la vie de tous ces petits enfants. Je rends grâce pour toutes ces occasions de grandir spirituellement en voyant Caleb faire, toucher, s'étonner, jouer, rire, pleurer, aimer.
Et là bizarrement la colère me saisit !
Ces derniers jours, j’ai justement réécouté plusieurs passages de l’évangile de Marc où Jésus reprend sévèrement ses disciples au sujet des enfants.
2000 ans plus tard, les mentalités n’ont pas évolué d’un iota dans de nombreuses églises. Derrières des airs complaisants (« prions pour nos enfants », « n’oublions pas nos enfants » etc), il n’y a presque jamais de profondeur ou de réflexion sérieuse. Les enfants ne sont que très peu considérés ou mentionnés comme exemples à suivre.
Et pourtant quand je vois Caleb, je vois une créature de Dieu incroyable, qui vit simplement certes, mais pourtant avec tellement d’entrain et de vie.
Chaque moment est unique, chaque objet à toucher est incroyable, chaque nouveau son est étonnant, chaque nouveau geste est surprenant.
Quand je vois Caleb, je me dis que l’éternité ne peut pas être ennuyante … tant que l’on garde cet esprit émerveillé d’enfant.
Mais nous, les adultes, on ne s’intéresse qu’au pouvoir, à la lutte des classes, à la poursuite de la reconnaissance. Ou bien encore on s'inquiète de ce que les autres pensent et on se laisse aller à la médisance.
Comment pourrait-il en être autrement finalement que de ne parler que de nous ?
Pourquoi nous viendrait-il à l’esprit que nous aurions quelque chose à apprendre d’un tout petit être insignifiant dont la capacité mentale n'est pas encore développée ?
Que-ce que Dieu pourrait bien nous révéler sur nous-mêmes au travers des yeux de ceux qui sont incapable de se nourrir eux-mêmes ?
Et là, tout en regardant Caleb finir de boire son biberon les yeux à moitié fermés, allongé paisiblement contre moi, je remercie Jésus d’aimer ceux que le monde des grands oublie bien trop souvent.
"Merci de nous rappeler que toi tu les vois et qu’il nous faut à nous aussi porter notre regard sur eux pour peut-être simplement nous rappeler qu’un jour, nous étions aussi parmi les petits de ce monde, incapables de nous nourrir nous-mêmes.
Mais Père éternel, c'est alors que nous étions encore capables de nous émerveiller devant cette terre incroyable que tu as créée pour ta gloire et que tu as bien voulu partager avec nous."